Le refrain de la chanson de Trénet se prête à merveille à cette information. La chirurgie esthétique est en plein boom en France. Foin de la crise, des tensions sociales, de la pluie, des incertitudes de l’avenir, les français ne sont toujours pas fâchés avec la liposuccion, l’augmentation mammaire ou les séances de Botox.
C’est le journal Le Monde qui nous le dit, livrant cette info intéressante : +de 30{d7e75dff48ecde6e562f9155bed098f6fc5ee45af42b3994a14f42ca86c9cc1d} des françaises ont subi ou voudraient subir une intervention.
L’information n’est pas neuve en réalité mais elle s’enrichit d’un nouveau fait. Les chirurgiens esthétiques, en tous les cas certains d’entre eux, accusent les médias d’alimenter cet intérêt en mettant en avant des idéaux féminins. Si on peut au premier abord trouver très noble de critiquer cette appétence pour des modèles de corps utopiques, on trouvera plus douteux que cette critique vienne précisément des professionnels de cette médecine de la beauté et de l’apparence.
D’abord parce qu’ils vivent de ce boom, ensuite parce qu’il faut peut-être y voir la crainte des chirurgiens français pour les départs de ces femmes à l’étranger. Oui, on sait que la chirurgie esthétique en Tunisie est également en plein boom du fait des séjours de patientes françaises qui s’y rendent pour les prix qui sont proposés dans les cliniques tunisiennes.
Or, les plasticiens français se plaignent déjà de cette concurrence, ils ont donc également peur que la persistance des envies des françaises en matière de chirurgie du visage ou de la poitrine par la réduction des seins volumineux ou l’augmentation mammaire par lipofilling ou par pose des implants renforce encore plus cette concurrence de l’étranger.