Je lisais récemment l’interview d’un chirurgien parisien qui fait autorité. Le professeur Mitz pour ne pas le nommer revient sur la supposée crise de la chirurgie esthétique. Crise à l’aune de la demande contemporaine plutôt en faveur d’une médecine de remodelage moins traumatisante et plus rapide.
Or, le praticien qui s’était notamment fait connaitre dans une émission de Laure Adler, rappelle que la marche est encore longue pour remplacer certaines interventions classiques par des soins alternatifs aussi efficaces.
Le vieillissement des paupières, les bourrelets graisseux et plus encore les vergetures sont et demeurent des problématiques difficilement solutionnables par des dispositifs techniques allégés et la blépharoplastie ou la plastie abdominale ont encore de beaux jours devant eux.
Le bistouri n’est pas encore prêt à rejoindre les autres instruments historiques de la chirurgie dans un musée médical. Ce qui ne veut pas dire que les signes du vieillissement cutané, les cicatrices disgracieuses ou encore les boutons d’acné sont aujourd’hui mal traités.
Bien au contraire, des spécialistes comme celui cité et de manière général tout chirurgien rompu aux techniques modernes de médecine dermatologique vous diront que les soins moins agressifs sont tout à fait pertinents pour ces indications.
Si un comblement graisseux ne remplace pas l’effet rajeunissant d’un lifting, aucune chirurgie réparatrice complexe ne remplace l’efficacité du laser pour traiter des cicatrices ou des verrues rétives aux médicaments classiques, comme les crèmes ou les pommades.