Même si, pour des raisons de commodité et de durée, la version semi-permanente peut paraître plus intéressante, mieux vaut démarrer tout programme d’injections anti-rides avec un produit biodégradable. Une étape indispensable pour se faire une idée sur les corrections et voir si ce petit coup de jeune vous satisfait ou non.
Dans quels cas ?
La nouvelle génération de produits biodégradables utilise essentiellement de l’acide hyaluronique d’origine non animale. Présente naturellement dans le derme, cette substance donne à la peau sa souplesse et sa tonicité. Sous l’action de facteurs externes – soleil, tabac, pollution…- et internes –modifications hormonales dues à l’âge, la qualité et la quantité d’acide hyaluronique diminuent, et la peau perd de sa fraîcheur. Pour pallier ce manque, les injections font appel à de l’acide hyaluronique plus ou moins réticulé .
La réticulation est un procédé qui lie les molécules entre elles. Plus le produit est réticulé, plus il est dense et plus il dure. Mais l’injection d’acide hyaluronique ne se contente pas de réparer les dégâts, elle a aussi une action préventive et relance la fabrication de notre propre acide hyaluronique, ainsi que d’un autre élément vital pour la peau : le collagène.
Zones concernées
Grâce à leurs différentes concentrations, les produits biodégradables s’adaptent à de nombreux problèmes :
- traitement de toutes les rides, de la plus superficielle à la plus profonde :
- rides du sillon naso-génien (partant des ailes du nez et entourant la bouche sur les côtés),
- rectification de toutes les petites imperfections des lèvres et du pourtour de la bouche,
- plis d’amertume (coins de la bouche jusqu’au menton),
- remodelage des pommettes,
- rides des creux de joues,
- correction des double cernes : rides obliques partant du haut de la joue.
Comment on opère ?
Après un démaquillage minutieux du visage, le médecin pratique de petites injections dans les zones concernées, avec une seringue et une fine aiguille. En général, on ne fait pas d’anesthésie locale. Mais si la patiente est particulièrement sensible, on peut appliquer sur la zone concernée une crème anesthésiante locale, une à deux heures avant l’injection. Puis le médecin confie un miroir à la patiente afin qu’elle puisse suivre, phase par phase, rassurée et détendue, tous les détails de l’intervention.