Dans la plupart des cas, le ménisque subit une rupture lors de sports, par exemple la pratique du football ou du ski, suite à un traumatisme lors de mouvements de torsion. D’autres causes plus rares sont les épisodes de blessures consécutives à une hyperflexion ou une hypertension (par exemple lors de coups de pied à vide), voire en cas de contact direct (tacles).
La probabilité de souffrir de déchirures méniscales pour les personnes âgées lors des activités quotidiennes augmente de manière significative, en raison de la dégénérescence physiologique que subit le tissu articulaire.
Symptômes de la déchirure du ménisque
Les symptômes d’une lésion du ménisque dépendent du type et de l’emplacement de la rupture.
Dans de nombreux cas, aucun symptôme ne peut même apparaître (surtout à la suite de ruptures dégénératives et en l’absence d’autres dommages), en particulier dans les premiers stades.
Dans le cas de ruptures traumatiques, les symptômes les plus courants de lésion méniscale sont :
- La douleur (qui est aggravée par l’extension de la jambe ou la prise de poids pendant la course),
- Gonflement,
- Raideur de l’articulation (il n’est pas possible de bouger le genou, sauf avec difficulté.).
Types de lésions méniscales
La lésion des ligaments méniscals compromet l’intégrité mécanique du genou, sapant les mécanismes sophistiqués qui le régulent. En raison de leur incidence et de leur diagnostic, les déchirures méniscales peuvent être classées en deux grands groupes :
- ✔Lésions méniscales d’origine traumatique : très fréquentes chez les jeunes et les sportifs.
Souvent à l’origine de sollicitations violentes qui minent la résistance du tissu cartilagineux qui les compose ;
- ✔Lésions méniscales d’origine dégénérative : le ménisque est lésé suite à un mouvement apparemment anodin, dû à l’usure du tissu méniscal et à sa perte d’élasticité. En effet, au fil des années les fibres qui composent le ménisque ont tendance à se fragiliser.
L’incidence de ce type de blessure, de par sa nature même, survient chez les personnes âgées de plus de 50 à 55 ans.
Comment se déroule l’opération du genou ? pose de prothèses méniscales
Pour accéder à l’articulation, une incision cutanée est pratiquée à l’avant du genou sur environ 15 à 20 cm. Par la suite, l’os est retiré en correspondance avec le cartilage usé et la prothèse est placée à sa place.
Habituellement, les prothèses sont fixées à l’os au moyen de ciment, ce qui permet de placer immédiatement tout le poids du corps sur le membre opéré. Dans certains cas, une prothèse non cimentée peut être implantée, constituée de matériaux ostéointégrants, tels que le tantale ou le titane brut.
Le remplacement prothétique total du genou est réalisé au bloc opératoire. La durée habituelle de cette intervention chirurgicale est d’une heure, bien que le patient reste au bloc opératoire et en salle de réveil entre 3 et 5 heures. Le patient sera hospitalisé entre 3 et 4 jours.
Il existe plusieurs types de prothèses. Le choix du type d’implant est personnalisé pour chaque patient et dépend de l’âge, du type d’arthrose et de la qualité de l’os et des ligaments.
Il existe des composants cimentés et non cimentés qui sont indiqués en fonction de la morphologie du genou à traiter et de la qualité de sa densité minérale osseuse, de l’âge du patient, etc.