Les photos osées, disons le, nues de stars sont devenues monnaie courante. Un nu réfléchi bien sûr, et ce, à différents points de vue. D’abord c’est un nu suggestif, les parties du corps les plus intimes sont masquées. Ensuite, c’est une opération de marketing, entendons par la sans que l’expression soit insultante qu’il s’agit de tirer un profit de l’opération. Lequel ?
Je dirais plutôt lesquels . Faire parler de soi pour une actualité (film, chanson…) ou parce que les médias et la profession vous ont un peu oublié. Et puis des photos comme celles de Sharon Stone-objet de cet article-nous disent également que la star se porte encore bien, qu’elle est séduisante et belle.
Car à n’en pas douter les photographies prises par Harper’s Bazaar montrent une Sharon Stone au mieux de sa forme. Mince, avec des formes toujours aussi attirantes et le talent du photographe et peut-être des retouches font le reste.
Se livrer ainsi au regard, à la suspicion d’opportunisme, voire de ringardise pour une femme qui a 52 ans est un risque pour l’héroïne de Basic Instinct. Mais cette prise de risques est calculée. Elle dit qu’elle est belle et que toute femme cinquantenaire peut l’être en faisant attention à soi, en prenant soin de soi.
Cet affront à une beauté recréée par les artifices de la chirurgie esthétique nous dit qu’il n’y a pas un âge où la beauté doit baisser pavillon. Or, on sent bien que quelque chose comme l’armature ou la colonne vertébrale de cette vie de star est dans le maintien d’une « iconéité » qui passe par la préservation du corps.
On ne sait pas si Sharon Stone abuse du botox, on pourrait le savoir, mais ce qu’on voit ici est de l’affirmation qu’à la limite il n’y en a pas besoin et que tout compte fait on n’est télégénique que si il y a déjà de la beauté qui le provoque.